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Le diabète de type 2 est la forme la plus répandue de cette maladie, touchant environ 90 % des cas dans le monde (10% pour le type 1). Elle apparait lorsque le taux de sucre dans le sang atteint un niveau trop élevé (on parle également d’hyperglycémie) c’est-à-dire lorsque l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, n’arrive plus à réguler le taux de glycémie dans le sang. Cette maladie est le plus souvent le résultat d'une hygiène de vie (alimentaire et physique) peu adéquate. 

Dans ce dossier spécial, vous saurez tout sur ce trouble métabolique : la synergie aux huiles essentielles à utiliser, les différentes formes de diabète, les causes et mécanisme d’apparition, les symptômes et complications possibles, les pièges à éviter, l’alimentation à adopter, les activités physiques à privilégier ... Olyaris vous dit tout !

Précisons ici que la synergie aux huiles essentielles proposée ici concerne uniquement le diabète de type 2 (qui n’est pas génétique) et dont le but est de venir en support à votre traitement médical, pour mieux le vivre au quotidien.

Pour mieux vivre votre diabète au quotidien, mélangez ces huiles essentielles dans le flacon vide inclus dans votre pack :

• 5 ml d’huile essentielle de Géranium Rosat
• 2,5 ml d’huile essentielle d'Hélichryse Italienne
• 5 ml d’essence de Citron
• Comprimés neutre

Votre synergie est prête pour utilisation !

Cette synergie ne remplace pas les traitements prescrits par votre médecin. Elle vient ici en support et s'utilise en complément de votre traitement qui ne doit pas être interrompu. Parlez-en à votre spécialiste !

Comment ça marche?

• Matin et soir, avant le repas : avalez 2 gouttes de la synergie (à disposer sur un comprimé neutre, une cuillère d'huile alimentaire, un morceau de pain ou une gélule vide)
• A réaliser sur un rythme de 3 semaines d'affilée, puis une semaine de pause, et reprendre ainsi.

Précautions d'emploi :

• Ne pas utiliser chez la femme enceinte, allaitante ou chez l'enfant de moins de 6 ans
• Déconseillé en cas de traitement anti-coagulant, de règles abondantes.
• Demandez un avis médical en cas d'asthme ou de troubles épileptiques.
• Il est aussi recommandé de réaliser le test allergique avec le mélange dans le creux du coude avant toute utilisation.

Ces précautions s’appliquent dans les conditions d’application et de dosage citées ci-dessus. En cas de doute, posez votre question sur notre forum et consultez votre médecin.

L’huile essentielle de Géranium Rosat est indispensable grâce à son action stimulante. Effectivement, elle agit directement sur le pancréas, favorisant ainsi la sécrétion d'insuline. Produite alors en quantité suffisante, l’insuline permet de réguler le taux de glycémie dans le sang en favorisant l’assimilation du sucre par les cellules du corps (muscle et le foie).  

S’il y a bien une chose que l’on connait, c’est que l’huile essentielle d'hélichryse Italienne favorise la circulation sanguine et  aide l’organisme à ne pas accumuler trop de graisses au moment de la digestion. Cette action est avantageuse dans la mesure où elle facilite le travail de l’insuline à contrôler le taux de glycémie dans le sang. Ainsi, associée à une bonne alimentation, elle est efficace pour réduire le taux de cholestérol dans l’organisme tout en participant à la réduction des risques cardiovasculaires.

L’huile essentielle de Citron (ou essence) est ici employée pour réduire la portée glycémique des aliments ingérés. Aussi, leurs influence sur votre taux de sucre en sera réduit. De plus, elle est reconnue pour son action lipolytique (contre l’accumulation des graisses dans l’organisme). Pour cela, elle dispose de substances actives naturelles qui permettent de réduire le niveau de mauvais cholestérol, favorisant ainsi la bonne circulation sanguine.

Il existe trois formes de diabètes, dont chacune présente ses propres caractéristiques, comme :

• le diabète de type 1, connu également sous le nom d’insulinodépendant : il s’agit d’une maladie génétique provoquée par la destruction des cellules composant le pancréas par les cellules du système immunitaire (les lymphocytes T), d’où son statut de maladie auto-immune. Cette maladie entraine généralement une insuffisance, voire une absence totale de production d’insuline par le pancréas. Lorsque ce dernier n’arrive plus à jouer son rôle de régulateur, le taux de sucre dans le sang augmente, le diabète et ses troublants symptômes apparaissent. 
• le diabète de type 2 : ce second type est le plus fréquent et touche principalement les personnes en surpoids âgées de plus de 40 ans. Il survient lorsque le corps résiste à l’insuline ou lorsque celle-ci est secrétée de manière insuffisante. Cela favorise alors l’augmentation de taux de glycémie dans le sang. Ce diabète n'est pas génétique.
• le diabète gestationnel ou diabète de grossesse : il frappe uniquement les femmes enceintes dont la survenance est détectée au second ou au troisième trimestre de la gestation. Il apparait lorsque le taux de sucre dans le sang est élevé, ce qui nécessite une prise en charge tout au long de la grossesse.

Le diabète est une maladie qui empêche notre corps d’employer correctement les apports en sucre comme source d’énergie.

Comment le sucre est-il régulé dans l’organisme ?

En général, les aliments sont composés de lipides (acides gras), de protéines (d’origine animale ou végétale) et de glucides (sucres ou féculents). Ces macronutriments nous apportent de l’énergie afin de pourvoir à nos besoins nutritionnels. Ils traversent tout d’abord le tube digestif dont l’intestin pour ensuite arriver jusqu’au sang.

Au moment des repas, le taux de glucide dans le sang augmente. Ainsi, pour éviter l’augmentation de glycémie, le pancréas, à travers ses cellules spécialisées qui se trouvent dans les îlots de Langerhans, intervient rapidement en sécrétant une hormone appelée insuline qui joue le rôle de régulateur. Cette insuline veille donc à ce que le taux de sucre dans le sang soit maintenu à niveau normal. Pour cela, elle favorise l’entrée des glucoses dans les cellules de l’organisme, tels que les muscles, les tissus adipeux et le foie. Ainsi, au lieu de rester dans le sang, ils sont utilisés par le corps comme source d’énergie.

Comment le dérèglement de l’insuline est-il responsable du diabète de type 2 ?

Chez une personne atteinte de diabète de type 2, la régulation du taux de sucre ne fonctionne pas normalement. Effectivement, au lieu d’être utilisé par l’organisme pour répondre à ses besoins d’énergie, le sucre reste stocké dans le sang, entrainant ensuite l’augmentation du taux de glycémie. Ainsi, pour diminuer ce niveau élevé de sucre, le pancréas redouble d'efforts pour sécréter plus d’insuline. Il entre alors en phase d'épuisement au point de ne plus être apte à en fabriquer davantage. C’est à ce moment-là qu’apparait le diabète de type 2 : la production d’insuline devient insuffisante, le taux de glycémie n’est plus maintenu à niveau normal, c’est-à-dire qu’il est supérieur ou égal à 1,20 g/l.

Quelle est la conséquence d’un taux élevé de glycémie ?

Contrairement au diabète de type 1 qui touche les jeunes, voire les enfants, le diabète de type 2 frappe d'avantage les personnes de plus de 40 ans. Il s’agit dans ce cas d’une maladie évolutive. Au début, il ne manifeste aucun symptôme. Mais au bout de 5 à 10 ans, après l’apparition des premières manifestations (la constatation de l’hyperglycémie), il commence à s’aggraver en provoquant des signes assez inquiétants dont les détails sont ci-après.

De nombreux facteurs sont à prendre en compte dans l’apparition du diabète de type 2. Ils sont notamment liés à :

• l’obésité ou au surpoids (environ 70 % des personnes atteintes ont un problème avec leur poids)
• la sédentarité associée généralement à un manque d’exercice physique qui favorise l’accumulation de graisses au niveau de l’abdomen
• la consommation d’aliments ou de plats riches en acides gras et en sucre, surtout s’il s’agit des mauvaises graisses (fritures, viandes, etc.) et de sucres rapides (boisson trop sucrée, soda, autres gourmandises…)
• l’hypertension artérielle
• la mauvaise alimentation durant la grossesse provoquant un surpoids du bébé
• le tabagisme et l’alcoolisme

Comme le diabète de type 2 est une maladie évolutive, les signes cliniques n'apparaissent qu’après quelques années, c’est le cas de :

• l’envie d’uriner de manière fréquente, surtout pendant la nuit, à cause de l’action des reins qui tente d’éliminer le sucre à travers les urines
• la fatigue associée le plus souvent à des picotements désagréables au niveau des pieds et des difficultés à trouver son souffle (on parle également d’asthénie)
• augmentation de l’appétit accompagnée d’une déshydratation accrue et d’une sensation de bouche sèche
• l’envie de dormir surtout après la digestion de certains plats
• la sensibilité à des infections bactériennes et microbiennes se manifestant par la présence d'infections difficiles à traiter, comme l’abcès, furoncles, vaginites, mycoses, etc.
• l’apparition de troubles cardiovasculaires

Le diabète de type 2 est une maladie chronique et évolutive. À long terme, et à défaut de traitement, l’hyperglycémie prolongée entraine l’apparition d’autres pathologies graves, telles que :

• la déficience visuelle : celle-ci survient à cause d’une mauvaise prise en charge du diabète de type 2. Elle se caractérise par l’atteinte de la rétine que l’on connait souvent sous le nom de rétinopathie. Avec le temps, cette dernière entraine la perte de la capacité visuelle. C’est à ce moment-là qu’apparait la cécité.
• l’insuffisance rénale chronique : il s’agit d’une maladie inquiétante qui se caractérise par l’incapacité des reins à filtrer le sang. Elle est grave dans la mesure où elle peut engager le pronostic vital.
• des troubles au niveau des nerfs et des artères : se caractérisant par l’apparition de douleurs intenses au niveau des membres inférieurs pouvant conduire à l’amputation des pieds. Ils peuvent également frapper les nerfs d'autres organes tels que l’estomac, le cœur, etc. Cela entraine ensuite une diarrhée chronique, une indigestion, et bien d’autres troubles encore
• l’infarctus du myocarde, connu communément sous le nom de crise cardiaque : ce trouble apparait lorsqu’un caillot empêche la circulation normale du sang dans les parties du cœur aboutissant ensuite à l'altération du fonctionnement du muscle cardiaque. 
• l'obstruction des vaisseaux sanguins : celle-ci est causée par le dépôt progressif d'acides gras au niveau des vaisseaux sanguins.

Certes, le diabète de type 2 est une maladie plus ou moins grave dont la prise en charge nécessite véritablement un traitement médical. Quelques réflexes naturels peuvent aussi être utilisés en support, pour mieux le vivre au quotidien. C’est le cas de :

• la cannelle de Ceylan : celle-ci est connue pour sa capacité à participer à la réduction du taux de glycémie à jeun ou pendant les repas. Elle est aussi bénéfique dans la protection des reins des risques de la maladie. Pour cela, il est conseillé de consommer une demi-cuillère à café de poudre de cannelle deux à trois fois par jour, dans vos plats ou en gélules.
• le gingembre : ce condiment est consommé pour faire baisser le taux de sucre dans le sang. En raison de cette action, elle aide donc à prévenir la complication du diabète de type 2. Il est recommandé de prendre 1,6 à 3 g de poudre par jour, soit dans votre alimentation, soit en gélules.
• le yacon : il s’agit d’une plante originaire du Pérou. Contenant de l’oligofructose, une sorte de sucre qui n’est pas digéré par l’homme et à index glycémique faible (IG 2 par rapport au sucre classique qui affiche un chiffre IG de 100), il constitue un excellent substitut à l’usage du sucre.
• le ginseng : ce dernier est principalement utilisé pour réduire le taux de sucre après chaque repas. Il aide donc à stabiliser la glycémie, surtout si l’on respecte la dose prescrite : entre 2 et 3 grammes par jour.
• la pervenche rose de Madagascar : les vertus de cette plante pour favoriser la production de l’insuline ont récemment été découvertes. Effectivement, grâce à son pouvoir stimulant, elle est permet de réduire le taux de sucre dans le sang.
• le fenugrec : il constitue une excellente solution pour diminuer le taux de glycémie dans le sang. Il possède également des vertus antioxydantes, ce qui permet de préserver le foie et le pancréas. On peut généralement consommer 1 g de graines de fenugrec par jour : dans votre alimentation, en gélules ou en tisane.

Même si le diabète est une maladie grave, il est tout à fait possible de limiter ses effets et autres symptômes gênants en adoptant les bons gestes, comme :

• limiter la consommation de mauvaises graisses que l’on retrouve généralement dans les aliments frits, les produits industriels et les viandes
• utiliser la synergie d’huiles essentielles en complément de votre traitement contre le diabète de type 2 en veillant à respecter les doses prescrites
• réduire l’apport en sucre en privilégiant les boissons et les aliments à index glycémique faible, comme les fruits, les céréales et les pains complets
• lutter contre les fringales en remplaçant les fameux snacks sucrés par des fruits et légumes ou des noix
• perdre du poids avec un régime approprié. Pour cela, consultez un nutritionniste ou une diététicienne afin d’avoir des conseils et des recommandations sur les aliments à consommer et ceux à éviter
• surveiller régulièrement l’évolution de la maladie, en scrutant l’état des yeux, le fonctionnement des reins, les nerfs, etc.
• suivre le traitement jusqu’au bout, sans se décourager, comme la prise de médicaments par voie orale ou encore la modification du mode de vie
• contrôler régulièrement sa pression artérielle de sorte à prévenir les maladies cardiovasculaires liées à l’existence du diabète

Le diabète peut très bien s’aggraver à cause de certaines mauvaises habitudes. Ainsi, pour éviter les risques de complication, il est déconseillé de :

• continuer à fumer ou à boire de l’alcool, même s’il s’agit de bière ou de vin
• d’avoir des pensées trop négatives pouvant entrainer une possible dépression (la pensée classique : le diabète est une maladie incurable, donc je vais m'affaiblir au possible et finir par être un- assisté-e)
• négliger de pratiquer des activités physiques en entretenant une vie sédentaire (l’inactivité ou l’oisiveté)
• Avoir un rythme de vie déséquilibré comme prendre ses repas à des heures décalées
• négliger la prise en charge des maladies liées au diabète, comme la hausse de la pression artérielle

L’alimentation joue un rôle considérable pour prévenir, voire diminuer le taux de sucre dans le sang. Aussi, il est donc conseillé de privilégier la consommation de certains aliments, tels que :

• l’avocat : contrairement à ce que l’on pense, ce fruit est excellent pour prévenir la complication du diabète de type 2. Contenant de bonnes graisses, c’est-à-dire des omégas 3 et autres acides gras insaturés, il régule le taux de lipides dans l’organisme, ce qui diminue les risques de maladies cardiovasculaires chez les diabétiques.
• le citron : celui-ci est excellent pour abaisser l’index glycémique des repas. Cela est notamment possible grâce à sa composition et à son goût acide. C’est la raison pour laquelle, il est conseillé de le consommer tout en rehaussant la saveur des plats (les salades, les poissons, etc.).
• les céréales et pains complets : ces derniers constituent une alternative à la consommation d'aliments riches en sucre rapide (pâtisserie, viennoiserie, etc.). Tout simplement parce que leur index glycémique est plus faible en rapport au sucre blanc. De plus, ils apportent d'avantage de nutriments à l’organisme.
• les crucifères : cette famille de légumes est à consommer car elle prévient les risques de complications cardio-vasculaires. Cela s’explique par leur richesse en vitamine C et en acide aminés qui sont nécessaires à la bonne santé du cœur.
• l’ail : celui-ci est non seulement recommandé pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, mais également pour les diabétiques. Effectivement, ses composés participent à la bonne marche du foie et à la protection du pancréas, dans son action à réguler le taux de sucre dans le sang.
• l’eau : elle constitue une excellente alternative à la consommation de boissons à index glycémique élevé (soda, jus de fruits industriels). De plus, elle aide à la régulation du taux de sucre dans le sang tout en favorisant une hydratation optimum. Pour cela, il est conseillé de boire au moins 1 litre et demi par jour.

L'une des causes du diabète est la vie sédentaire, il est donc préférable de rester actif pour prévenir, voire limiter les symptômes de la maladie. Pour cela, il existe différents types de sports conseillés, tels que 

• la marche : cette activité est bénéfique car elle améliore l’endurance physique du diabétique. De plus, comme elle est énergivore, elle aide à la régulation du taux de glycémie dans le sang. Pour ce faire, il est conseillé de marcher au moins 30 minutes par jour
• la musculation : pratiquée généralement en salle de sport, elle travaille les muscles du corps, notamment ceux des jambes et de la poitrine. Elle est avantageuse dans la mesure où elle réduit le taux de sucre dans le sang chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Inutile de s’inquiéter, elle peut très bien être pratiquée de manière tout à fait modérée.
• le vélo : en pratique modérée, il travaille les muscles du corps surtout s’il est pratiqué régulièrement. Ainsi, en consommant de l’énergie, le corps a tendance à ne plus stocker le sucre dans le sang, participant ainsi à la régulation du taux de glycémie.
• le yoga : cette discipline sportive est conseillée pour les personnes souffrant de dépression à cause du diabète. En effet, elle permet de se libérer des pensées négatives et du stress provoqué par la maladie. De plus, elle convient parfaitement aux personnes âgées.
• la natation : celle-ci travaille le corps dans sa globalité grâce à ses enchainements variés. Cela contribue en outre à la perte de poids, le surpoids étant un facteur aggravant du diabète de type 2.

À la différence du diabète de type 1, il est tout à fait possible de prévenir l’apparition du diabète de type 2 en adoptant les meilleures mesures de précaution, comme :

• maintenir un indice de masse corporelle normal en limitant la consommation d'aliments riches en gras et en sucre et en privilégiant une alimentation saine et variée (repas composé majoritairement de fruits et légumes tels que le régime méditerranéen)
• pratiquer une activité physique régulière afin de prévenir le risque d’obésité et de surpoids. Si possible, il est conseillé de faire du sport au moins deux fois par semaine à une durée moyenne de 30 à une heure par chaque séance.
• gérer son niveau de stress, car l’anxiété et la dépression favorise la consommation de certains aliments à index glycémique élevé
• limiter, voire arrêter de fumer ou de boire de l’alcool afin de prévenir non seulement le diabète de type 2, mais également d’autres maladies, comme les troubles cardiovasculaires, etc.

Le diabète de type 2, connu également sous le nom de « diabète de l’âge mur », ou encore de « diabète non insulinodépendant » est une maladie causée essentiellement par des facteurs polygéniques et environnementaux. C’est la raison pour laquelle, il apparait le plus souvent chez les personnes de plus de 40 ans. Cela le différencie du diabète de type 1 qui est une maladie auto-immune, c’est-à-dire liée au dysfonctionnement du système immunitaire.

Si l’on souhaite connaitre l’histoire de cette maladie, il faut remonter 4000 ans av. J.-C. Effectivement, c’est à cette époque que le diabète est reconnu pour la première fois en Chine. À cette époque, on parle d’urine de miel, ou d’urine sucrée. Ce n’est qu’en 1 000 ans av. J.-C. qu’un papyrus égyptien fait mention de la maladie en se basant sur ses symptômes (l’envie fréquente d’uriner, la soif permanente, et la faim excessive). C'est alors que le diabète commence à intéresser de nombreux pères de la médecine, comme Aristote, Paracelse et bien d’autres encore.

À la fin de XIX siècle, le scientifique français Lanceraux établit pour la première fois la distinction entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2. C’est également à cette époque que les médecins allemands Oskar Minkowski et Josef Von Mering découvrent le lien entre le diabète et le pancréas. C'est alors que s'ouvre la course au traitement dans le milieu scientifique.

C’est justement en 1921 que l’insuline est découverte par des chercheurs canadiens Frederick Grant Banting et Charles Best. Grâce à cette avancée, les diabétiques peuvent bénéficier d'un soin approprié (on leur avait injecté de l’insuline afin de diminuer le taux de glycémie dans le sang, avec succès). L’évolution du traitement ne s’est pas arrêtée là, car les médecins ont également trouvé le moyen de réduire les risques de complication en réalisant des greffes de pancréas ou encore en contrôlant régulièrement les yeux. Dans les années 80, l’insuline avait même été produite par génie génétique. Cela pour dire que le diabète fait partie des maladies qui attirent l’attention de nombreux chercheurs du monde entier.

Actuellement, les chiffres sont inquiétants, car le nombre de diabétiques dans le monde ne cesse d’augmenter. Effectivement, il est passé de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014. À ce rythme, il pourrait occuper la 7^e place des maladie mortelles dans le monde en 2030 (une prévision fournie par l’OMS ou Organisation mondiale de la santé). Face à une telle situation, les scientifiques tentent désormais d'approfondir leurs recherches, afin de trouver une solution à long terme à ce type pathologie. Dans tous les cas, il convient de rappeler que 80 % des cas de diabète de type 2 peuvent être prévenus en adoptant une bonne alimentation et en pratiquant un exercice physique réguliers. Alors, à nous d’en prendre conscience !

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