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La myoclonie phrénoglottique connue aussi sous le nom commun de hoquet est un réflexe caractérisé par des contractions involontaires et brusques des muscles de la ventilation (diaphragme, muscle intercostal et muscle scalène).  

La contraction de ces muscles se fait de manière spasmodique (par spasmes) à intervalles irréguliers. En cas de hoquet, les cordes vocales arrêtent brusquement le flux d’air ce qui provoque un bruit très caractéristique.   

La plupart du temps, ce syndrome est éphémère et inoffensif. Il s’estompe dans la majorité des cas en seulement quelques minutes. Il touche l’ensemble de la population humaine y compris le fœtus !   

Dans ce dossier spécial, découvrez tout sur cette thématique, la synergie aux huiles essentielles à utiliser, les différentes formes de hoquet, son mécanisme d’apparition, les causes et complications, les bons gestes à adopter et les pièges à éviter.

Olyaris vous dit tout !

Pour vous débarrasser du hoquet, prenez votre flacon vide, et ajoutez :

• 3 ml d’huile essentielle d’Estragon
• 1 ml d’huile essentielle de Petit Grain Bigarade
• 1 ml d’huile essentielle de Marjolaine à Coquilles
• Comprimés neutres

Votre synergie est prête pour utilisation !

Comment ça marche ?

• Appliquez 2 gouttes de la synergie sur un comprimé neutre et laissez pénétrer une bonne minute.
• Laissez fondre le comprimé en bouche (sans croquer), idéalement sous la langue.
• À effectuer toutes les 20 minutes, 3 fois d'affilée maximum, puis 1 fois par heure jusqu'à disparition.
  
  
  

Précautions d’emploi :

• Ne convient pas aux femmes enceintes et allaitantes
• Ne convient pas au moins de 6 ans
• Ne convient pas (sauf avis médical) aux asthmatiques et épileptiques. A proscrire également pour les personnes allergiques aux aspirines, en cas d’eczéma, d’ulcère, d’hernie, d’hémorragie  ou ayant subi une opération. Ne pas dépasser les doses prescrites.
• Attention, il est conseillé pour les personnes allergiques de réaliser un test sur le creux du coude et d'attendre 48h. Si aucune réaction, vous pouvez utiliser la composition en toute sérénité.
• Il est recommandé de réaliser le test allergique avec le mélange dans le creux du coude avant toute utilisation.
• Ces précautions s’appliquent dans les conditions d’application et de dosage citées ci-dessus. En cas de doute, posez votre question sur notre forum et consultez votre médecin.

Le hoquet est souvent le résultat d’un trouble digestif. L’huile essentielle d’estragon favorise la digestion au niveau de l’estomac. Elle empêche donc l’apparition d’un hoquet indésirable.    

L’huile essentielle d’estragon calme également les muscles ainsi que le système nerveux. Elle prévient alors les contractions involontaires du diaphragme et des muscles lisses. Cette huile est l'anti-spasme par excellence !

L’huile essentielle de petit grain de bigarade possède des vertus sédatives. Elle régule l’humeur et par la même occasion réduit la pression sanguine. Elle est utile en cas de crise d’anxiété qui peut être la cause de la myoclonie phrénoglottique. De plus, ses principes actifs sont aussi des spasmolytiques reconnus, calmant alors les contractions involontaires des muscles du thorax. Elle possède une propriété antiinflammatoire qui apaise l’irritation du nerf phrénique. 

L’huile essentielle de Marjolaine possède des vertus sédatives intéressantes. Au niveau nerveux, elle détend et apaise l'organisme, débarassant ainsi du stress que peut provoquer le hoquet. Au niveau musculaire, elle agit sur l'apaisement des micro muscles de l'appareil ORL responsables des contractions. 

Il y a trois types de hoquets :

• Hoquet réfractaire : il s’agit d’un trouble rare qui touche un individu sur 100 000. C’est un hoquet chronique qui dure en général plus d’un mois, et pour de rares cas plusieurs années. On le considère d’ailleurs comme une maladie à part entière.
• Hoquet persistant : c’est une forme de hoquet qui touche principalement les personnes âgées. Il dure plus de deux jours et requiert une consultation médicale.
• Hoquet bénin : c’est la forme la plus courante. Il est banal et ne dure que quelques minutes ou quelques secondes. Il peut toucher tous les individus sans distinction.

La myoclonie phrénoglottique est due à la stimulation des nerfs phréniques. Il s’agit d’un ensemble de nerfs qui naissent dans la région cervicale et qui se ramifient dans le thorax. Le nerf phrénique est associé au diaphragme, responsable de la ventilation pulmonaire.

Lorsqu’un facteur (ingestion rapide de nourriture, aérophagie, grossesse, stress, abus d’alcool) stimule le nerf phrénique, le hoquet apparaît et se superpose à la ventilation pulmonaire normale.

En général, il s’estompe rapidement sans aucune intervention. Il faut savoir que la myoclonie phrénoglottique n’a pas d’utilité connue contrairement à l’éternuement ou encore aux vomissements. Toutefois, selon les spécialistes, le hoquet est pratique dans certains cas, caractérisant l'accomplissement de la satiété (ou plénitude gastrique) !

Pour les personnes atteintes de hoquet chronique, pouvant durer jusqu’à deux jours, les causes de cette stimulation du nerf phrénique sont souvent d’origine pathologique. On pense notamment aux maladies qui affectent le système nerveux et autres troubles métaboliques.

Les causes du hoquet sont très diverses, c’est pour cette raison qu'il est complexe d’identifier l’origine exacte de chacun de ces phénomènes.

Toutefois, voici une liste non exhaustive des sources pouvant le provoquer :

• Un changement brusque de température : le nerf phrénique est hypersensible au froid et au chaud
• Un stress ou une forte émotion : on constate que les enfants sont souvent victime de myoclonie phrénoglottique après une crise de pleurs
• Le tabagisme : au-delà de plus de 10 cigarettes par jour, la fumée peut exciter le nerf phrénique
• Une cause iatrogène : l'usage de traitements comme certains antidépresseurs, des neuroleptiques, des anticonvulsants, les somnifères
• Une cause infectieuse : la grippe, la méningite, la pharyngite, la laryngite, la pleurésie, la bronchite aiguë peuvent être la cause d’un hoquet
• Une distension de l’estomac : c’est la cause la plus courante du hoquet. Cette élongation peut être provoquée par une absorption excessive de boissons gazeuses, un repas trop copieux, des aliments trop chauds ou trop froids, une aérophagie, une consommation importante d’alcool, une ingurgitation trop rapide des aliments
• Une encéphalite : inflammation aiguë du cerveau qui peut atteindre le nerf phrénique
• Une grossesse : le fœtus porté par la femme compresse naturellement les autres organes. Le diaphragme peut alors être touché durant la grossesse causant ainsi le hoquet
• Une inflammation de l’abdomen : elle peut être causée par une maladie comme la pneumonie ou encore un abcès du diaphragme
• Une intervention chirurgicale dans l’abdomen, le cou ou encore le thorax
• Une maladie comme le diabète ou l’insuffisance rénale peuvent être à l’origine du hoquet
• Une stimulation qui peut irriter le diaphragme : il peut s’agir d’une toux, des rires, des chatouilles...

Le hoquet se manifeste par :

• Un bruit particulier, le fameux « hic » qui survient en principe après l’inspiration.
• Une contraction brusque de l'appareil ORL
• Des spasmes irréguliers qui peuvent se répéter jusqu’à plus d’une fois par seconde

Le hoquet est la plupart du temps passager. Il est rare qu’il se complique. Toutefois, si on fait face à un hoquet réfractaire ou chronique, il y a un risque d’aggravation comme :

• Des troubles du sommeil : le hoquet rend l’endormissement difficile et accentue la fatigue
• Un état dépressif : le hoquet persistant peut causer une difficulté à parler pouvant amener à une isolation sociale. La solitude est souvent la source d’une dépression
• Une asthénie : fatigue physique et intellectuelle. Le hoquet persistant empêche de manger et de boire normalement. Cela influence grandement le bien-être général

Les huiles essentielles constituent une excellente solution pour soulager le hoquet. En attendant de les recevoir, ou en complément, d'autres réflexes naturels existent pour vous faciliter la vie :

• Arrêter pendant quelques instants de respirer, grâce à cette technique le diaphragme se calme et les contractions disparaissent.
• Boire un verre d’eau avec un peu de bicarbonate de soude
• Boire un grand verre d’eau, cela permet de refroidir rapidement le thorax et de calmer ainsi la stimulation du nerf phrénique.
• Boire une infusion à la réglisse, après un repas copieux, Laissez infuser 2 bâtons de réglisse dans de l’eau. Laissez macérer et attendez que ce soit tiède pour boire. Une infusion en sachet fera aussi bien l'affaire
• Faites-vous éternuer à l'aide de poivre par exemple !
• Sucer un glaçon ou placer une compresse très froide sur le ventre : un choc de température peut calmer rapidement le hoquet
• Utiliser un effet de surprise afin d’interrompre brusquement la respiration (demandez à vos proches de vous faire peur par exemple lorsque vous vous y attendrez le moins!)

Le hoquet occasionnel n’engendre pas de problème. Néanmoins, s’il est persistant (plus de deux jours), il est recommandé de consulter un médecin.

Avant de faire appel à un spécialiste, il est important d’identifier certains aspects du trouble comme :

• Les informations sur le hoquet même (facteurs déclencheurs, hoquet pendant le sommeil…)
• Les maladies sous-jacentes ainsi que les antécédents médicaux (interventions chirurgicales)
• La liste des médicaments pris (si l’on suit un traitement)
• L’hygiène de vie ainsi que le contexte émotio-socio-professionnels (stress, angoisse)
• Les habitudes de vie comme la durée du sommeil, la prise de stimulant (café, tabac, drogues) et l’alimentation.  

Ces informations sont utiles au médecin afin d'établir un diagnostic complet. Ayez en tête que d’autres examens complémentaires comme une analyse sanguine, un scanner, une gastroscopie peuvent être utiles pour connaître précisément l’origine du hoquet persistant ! Lorsque le hoquet est le signe d’une maladie sous-jacente (infections ou encore tumeur), il convient de la traiter en priorité.

Le hoquet est très répandu. Dans la majorité des cas, il n’est pas dangereux. Il se résorbe en quelques minutes. Cependant, si le hoquet est réfractaire, voici quelques gestes à éviter à tout prix :

• Erreur 1 : Ignorer le hoquet même si ce dernier est persistant. Cela pourrait être le signe d’une maladie bien plus grave.
• Erreur 2 : Ne pas suivre les recommandations de son médecin traitant.
• Erreur 3 : Continuer à fumer en cas de hoquet, cela risque d’irriter encore plus le nerf du diaphragme.
• Erreur 4 : Continuer à travailler et à étudier sans prendre de pause (le surmenage est source de stress qui aggrave le hoquet)

L’alimentation joue un rôle indispensable dans la prévention et l’apaisement du hoquet, d’où l’intérêt de consommer particulièrement :

• Le chocolat noir : ce dernier contient de la théobromine et du magnésium, des composants naturels qui ont le pouvoir d’apaiser l’organisme. Cela lui permet ainsi de calmer le hoquet, surtout si ce dernier est provoqué par le stress, l’anxiété ou l’angoisse.
• Le thé : cette boisson est à privilégier en cas de hoquet. Contenant beaucoup d’antioxydants, elle fortifie le corps. 
• Les aliments riches en fibres : ces derniers sont essentiels pour favoriser la digestion. Ils sont aussi nécessaires pour aider le corps à éliminer les toxines et les mauvaises bactéries, tout en favoriser la sérénité interne.
• La soupe : ce plat chaud est conseillé en cas de hoquet. La chaleur qu’elle apporte soulage les muscles responsables de la ventilation. Elle peut être préparée de différentes manières. On peut réaliser une soupe de légumes, excellente et pleine de nutriments !
• Le gingembre : ce condiment est très apprécié en raison de sa composition et de sa saveur. Légèrement épicé, il réchauffe le diaphragme. Cela permet ainsi de soulager le hoquet. Il peut être consommé seul ou pour rehausser la saveur des plats ou en infusion !

Le hoquet est un petit trouble qui se résorbe rapidement. Mais quelques activités physiques et moins physiques sont recommandées pour en finir le plus rapidement ! Il s’agit par exemple de :

• Un exercice qui favorise la compression de diaphragme : s'allonger sur le dos,  plier les jambes pour ensuite les remonter jusqu’au ventre et rester dans cette position pendant quelques minutes. Le corps est alors en boule.
• La sophrologie respiratoire: celle-ci consiste à faire des exercices de respiration. Sur ce point, il est conseillé d’opter pour la respiration thoracique qui permet de libérer la poitrine. Elle est recommandée pour les personnes stressées et tendues. Sinon, il est aussi possible de s’orienter vers la respiration cardiaque qui sert à réguler les émotions. Cela prévient ainsi le risque d’avoir le hoquet. La méditation par la respiration est toute aussi indiquée !

Pour prévenir le hoquet, il est conseillé d’adopter certains gestes, tels que :

• Manger lentement en insistant particulièrement sur la mastication, celle-ci constituant une pré-digestion des aliments. Chaque repas doit durer 20 à 30 minutes : prenez réellement ce temps !
• Ne pas prendre de repas trop copieux. Il est alors préférable de manger plusieurs petites portions à intervalles réguliers.
• Éviter les plats et les aliments riches en matières grasses, surtout s’il s’agit de gras saturés. En alternative, il est conseillé de consommer des aliments contenant de bonnes graisses, comme les noix, les poissons gras, l’avocat, etc.
• Boire régulièrement de l’eau, en dehors des repas (cela favorise l’hydratation de l’organisme, ce qui prévient les risques d’irritation du diaphragme)
• Choisir une tétine qui réduit l’infiltration de l’air au moment de la tétée, afin de réduire les risques de hoquet chez les nourrissons
• Consommer des aliments riches en sels minéraux, tels que les fruits (les pommes, les fraises, la pastèque, etc.) et les légumes.
• Boire calmement en évitant de se précipiter
• Ne pas mâcher de chewing-gums trop rapidement afin d’éviter d’avaler trop de l’air, facteur de risque du hoquet

Étymologiquement, le mot « hoquet » est une onomatopée venant du bruit que l’on fait lorsque l’on a la myoclonie phrénoglottique, le fameux « hic ». Dans la plupart des pays, le mot désignant le hoquet provient de ce bruit émis, seule la traduction diffère.

Dans la littérature antique, on fait souvent référence à ce syndrome. Par exemple dans le Banquet (texte écrit par Platon), le poète Aristophane n’arrive pas à parler à cause d’un hoquet, il guérit vite avec les remèdes du médecin Éryximaque.

Les scientifiques de l’antiquité affirment que le hoquet est le résultat de violentes émotions de l’estomac. En Europe, les docteurs anglais expliquent que le hoquet est l'un des symptômes possible d’une hystérie.

Ce n’est qu'au cours du 20^e siècle que les neurophysiologues démontrent que le hoquet est lié au nerf du diaphragme et à d’autres muscles associés.

Une étude du docteur M. Fesmire en 2006 démontre l’arrêt des hoquets par stimulation rectale, c’est normal, car cette action calme rapidement le nerf vague. Le spécialiste reçoit pour ces travaux le prix LG Nobel (Parodie du Prix Nobel). Rien que ça !

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