Belle plante de la montagne, l’arnica rassemble plusieurs espèces dont l’arnica montana est la plus connue. Appartenant à la famille des Astéracées, elle nous vient directement des régions tempérées d'Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie. En France, elle se trouve sur les terres siliceuses de la montagne et des massifs.
L’arnica se distingue par son allure chaleureuse. En effet, elle possède des feuilles vertes qui se trouvent au pied de la tige, formant une rosette. Elles sont également basales, velues et oblongues. Quant à sa tige, elle est droite, légèrement ramifiée en hauteur et mesure environ 50 cm de hauteur.
Mais c’est surtout sa fleur qui fait son charme. Le plus souvent solitaire, elle forme des capitules de 5 ou 6 cm de large. Elle embellit les montagnes grâce à sa couleur jaune orangé et produit un fruit doté de soies brunes ou blanches.
Cependant, l’arnica ne sert pas uniquement à l'esthétique de nos montagnes! Son feuillage aromatique et ses fleurs odorantes sont utilisés pour la fabrication d’un macérât huileux, obtenu à partir de la macération de la plante dans une huile végétale, le plus souvent de l'huile de tournesol. Mais pour simplifier l’appellation, on utilisera autant le terme d'huile d’arnica que de macérat huileux !
Cette huile d’arnica est principalement utilisée en tant qu’huile de massage, notamment en cas de douleurs articulaires, musculaires ou liées à la mobilité. Ce n’est pas tout, elle est aussi employée pour des dizaines d'autres applications, car elle possède des vertus dans bien des domaines. Découvrons-les ensemble dans ce guide complet.
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Tout savoir :
Caractéristiques organoleptiques et techniques :
Dans le cas d’huile d’arnica, ce sont les sommités fleuries qui sont macérées au soleil dans une huile végétale de tournesol pure et naturelle. En effet, l'Arnica ne peut produire directement d'huile, ni par pression à froid, ni pas distillation !
Le macérât huileux d’arnica est obtenu par macération à froid. Ce mode de fabrication consiste à macérer la plante entière fleurie et préalablement séchée dans une huile végétale neutre à une température ambiante (moins de 40 degrés). Cette macération huileuse permet d’extraire les principes actifs sans traitement chimique, sans chaleur (les plantes ne sont pas chauffées), ni ajout de solvant.
L’huile végétale ainsi obtenue est un macérat. De très haute qualité, elle garde ses substances actives. Elle conserve aussi son arôme grâce à la centrifugation. Quant à sa texture, elle est purifiée, parce qu’elle est filtrée, avant commercialisation.
Mais pour garder les bienfaits thérapeutiques et les vertus cosmétiques de l’huile d'arnica, il faut bien la conserver. Voici donc quelques conseils :
Chaque huile détient une composition naturelle et unique en acides gras divers. C’est ce mélange si particulier qui confère à l’huile ses propriétés si spécifiques. Tour d’horizon :
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Comment ça marche ?
Le macérat huileux d'Arnica n'est pas particulièrement plébiscité pour sa saveur en cuisine. Découvrez néanmoins sans plus tarder notre dossier spécial Huiles essentielles en Cuisine dont le nombre de recettes croît sans cesse !
L’utilisation de l’huile d'arnicaest sans risque. Néanmoins, il est toujours préférable de respecter les conditions d’usage, d’où l’intérêt de :
Contre-indications : Aucune
Précautions d’utilisation :
Important :
Les propriétés, les indications et les modes d’utilisation indiqués ont été tirés d’ouvrages ou sites Internet de référence et confirmés en aromathérapie, hydrothérapie et phytothérapie.
Ces informations sont données à titre informatif et non médicales. En aucun cas Olyaris ne se substitue aux diagnostics de votre thérapeute et ne pourrait se tenir responsable de toute automédication ou mésusage. Pour tout usage thérapeutique, consultez votre médecin ou thérapeute.
Le terme arnica est emprunté du mot grec « ptarmik » qui signifie « qui fait éternuer ». Effectivement, lorsque ses feuilles sont froissées, elles provoquent des éternuements. Raison pour laquelle, l’arnica est appelée « herbe à éternuer ». Néanmoins, elle est aussi connue sous le nom d’« herbe aux prêcheurs ». Elle doit ce nom grâce à ses vertus thérapeutiques, car elle aide à traiter les toux et les bronchites. Ses effets sont d’ailleurs rapides, d’où son autre appellation « herbe sainte ».
Même si l’usage de l’arnica remonte à des millénaires, c’est au Moyen Âge qu’une botaniste allemande du 12e siècle découvre ses bienfaits thérapeutiques, en Europe. Cette religieuse la décrit comme une plante magique, en la surnommant « élixir d’amour ».
Il faut attendre 1558, pour que la plante soit écrite dans le traité de la botanique de Matthiolus. Dans ce manuscrit, l’auteur fait allusion à une plante qui possède des propriétés thérapeutiques. En 1753, l’arnica est surnommée « Arnica Montana » par le naturaliste suédois, Carl Von Linné.
Au 18e siècle, elle continue à intéresser les scientifiques: ce fort engouement pour la plante n’est pas sans risque. À cause de son usage intensif, elle est devenue très rare à l’état naturel. Ainsi, pour éviter sa disparition, la cueillette est strictement réglementée de nos jours.
Récemment, des recherches ont prouvé son efficacité à soulager certains troubles, comme les douleurs musculaires, les piqûres d’insectes, la gingivite, l’ulcère, l’inflammation de la bouche, les furoncles, les hématomes, les œdèmes, les contusions et la phlébite superficielle. Si quelque chose vous gonfle, vite, de l'Arnica!