Le calendula, ou Calendula officinalis, est une plante annuelle qui apprécie le rayonnement solaire, d’où son appellation « souci ». Ce nom est emprunté du latin «solsequia» qui signifie « suit le soleil ».
Appartenant à la famille des Astéracées, cette herbacée pousse en abondance dans les régions méditerranéennes. Ses fleurs jaune-flamboyants apportent une note de gaieté aux bordures, aux balcons et aux massifs.
Cette plante possède des feuilles vertes alternes qui mesurent 10 à 15cm de longueur. En juin, ce beau feuillage laisse apparaître de grosses marguerites jaunes. Cette floraison éclatante fait alors tout son charme. Et pour cause, ses fleurs brillent avec le soleil, car elles s’ouvrent à la lumière du jour et se referment dès la nuit tombée.
Le souci n’attire pas uniquement pour son charme pittoresque. En cuisine, ses marguerites jaunes réduites en poudre servent de colorants alimentaires. Macérées dans de l’huile de tournesol, ses fleurs produisent également une huile végétale, communément appelée « macérât huileux de calendula ». Mais par souci de simplificaion de langage, on l’appellera tantôt huile végétale ou macérat huileux de Calendula !
Cette huile végétale recèle des vertus anti-inflammatoires, apaisantes et protectrices, reconnues depuis des siècles. Et plus encore… Découvrez sans plus tarder ses 1001 vertus dans ce guide ultra complet.
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Tout savoir :
Caractéristiques organoleptiques et techniques :
Dans le cas de l’huile de calendula, ce sont les fleurs qui sont macérées au soleil dans une huile végétale de tournesol pure et naturelle.
Le macérat huileux de calendula est obtenu par macération à froid. Ce mode de fabrication consiste à macérer les fleurs préalablement séchées dans une huile végétale neutre à une température ambiante (moins de 40 degrés) pendant quelque temps. Cette macération huileuse permet d’extraire les principes actifs de la plante, mêlés à l’huile végétale sans traitement chimique, sans chaleur (les plantes ne sont pas chauffées), ni ajout de solvant.
L’huile végétale ainsi obtenue est de nature pure. De très haute qualité, elle garde ses substances actives. Ce soin conserve aussi son arôme grâce à la centrifugation. Quant à sa texture, l’huile est purifiée, parce qu’elle est filtrée, avant mise sur le marché.
Mais pour garder les bienfaits thérapeutiques et les vertus cosmétiques de l’huile végétale de calendula, il faut bien la conserver:
Chaque huile détient une composition naturelle et unique en acides gras divers. C’est ce mélange si particulier qui confère à l’huile ses propriétés si spécifiques. Tour d’horizon :
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Précautions d’emploi :
Retrouvez les précautions d'emploi et toutes les précisions utiles dans notre dossier ultra complet : Les Huiles Essentielles contre la Migraine Ophtalmique !
Le macérat huileux de calendula n'est pas particulièrement plébiscité pour sa saveur en cuisine. Découvrez néanmoins sans plus tarder notre dossier spécial Huiles essentielles en Cuisine dont le nombre de recettes croît sans cesse !
Même si le macérat huileux de calendula est bénéfique pour la santé et pour la peau, il doit être utilisé avec précaution, d’où l’intérêt de :
Important :
Les propriétés, les indications et les modes d'utilisation indiqués, ont été tirés d’ouvrages ou sites Internet de référence et confirmés en aromathérapie, hydrothérapie et phytothérapie.
Ces informations sont données à titre informatif et non médical. En aucun cas Olyaris ne se substitue aux diagnostics de votre thérapeute et ne pourrait se tenir responsable de toute automédication ou mésusage. Pour tout usage thérapeutique consultez votre médecin ou thérapeute.
À l’Antiquité, ce sont les Indiens, les Grecs et les Arabes qui emploient le calendula pour la première fois. Ils se servent alors de ses fleurs pour teindre les textiles et pour donner de la saveur à leurs plats. En cuisine, on le surnomme d'ailleurs « le safran des pauvres » !
C'est alors que le souci officinalis s’épanouit en Europe dès le XIIe siècle. À cette époque, les femmes l’utilisent pour favoriser les menstruations. Quant aux hommes, ils l’emploient pour traiter la fièvre jaune. Son usage continue jusqu’au Moyen Âge où on l’utilise pour soulager la gale, les douleurs dentaires et l’insomnie.
À la Renaissance, les Anglais, s'inspirant de la mythologie grecque, se servent de ses fleurs jaunes éclatantes pour séduire leurs prétendantes. En effet, la légende dit que la plante rappelle l’amour de Caltha au Dieu du soleil, Apollon. On raconte que cette belle jeune femme est morte à cause de sa passion pour Apollon, se transformant alors en fleur-soleil, le calendula.
Au XIXe siècle, des scientifiques américains prescrivent le souci officinalis en complément des médicaments conventionnels, pour soigner la jaunisse, les brûlures, les problèmes dermatologiques, les ulcères de l’estomac et le duodénum. Un vrai début de reconnaissance !