Une fuite ou incontinence urinaire n’est pas une maladie à proprement parler, mais plutôt un symptôme associé à une autre maladie comme un trouble psychique ou une cystite. Il s’agit d’une perte involontaire et incontrôlée d’urine qui peut se produire à tout moment dans la journée comme dans la nuit.
Plus un individu est âgé plus l’incontinence devient plus fréquente. Cependant, elle peut toucher toutes les catégories d’âge et notamment les femmes.
D’après les estimations, une femme sur quatre souffre de ce problème. Avec l’âge, ce sera une femme sur trois. Chez les hommes, le nombre est réduit de moitié pour des raisons anatomiques.
La fuite urinaire entraine souvent des gênes et des malaises. Elle constitue soit un tabou soit une situation honteuse pour de nombreuses personnes surtout chez les femmes. De ce fait, elles sont réticentes à en parler aux médecins ou aux spécialistes.
Différence entre incontinence et énurésie nocturne :
L’énurésie nocturne ou « faire pipi au lit » est une affection qui se manifeste par une perte de contrôle de la vessie pendant la nuit. Elle est caractérisée par une miction involontaire et inconsciente d’un enfant ou d’un adulte au lit pendant le sommeil. L’énurésie n’est pas obligatoirement associée à une maladie sous-jacente. On vous invite à découvrir notre dossier sur la question ici.
Chez l’enfant, elle est souvent naturelle, disparait avec le temps et fait partie intégrante de son développement. Chez l’adulte, elle est associée généralement à la consommation de boissons alcooliques, à l’abus de boissons ou à l’âge (seniors).
La différence entre incontinence et énurésie nocturne est que la première peut survenir à tout moment alors que la deuxième survient dans l’inconscience au sommeil.
Dans ce dossier spécial, Olyaris vous dit tout sur la FUITE URINAIRE ET INCONTINENCE : la synergie aux huiles essentielles, les différentes formes, les causes, le mécanisme d’apparition, les autres solutions naturelles, les manifestations, les pièges à éviter et la petite histoire.
LE MÉLANGE
0 gouttes d’huile essentielle de Cyprès de Provence
0 gouttes d’huile essentielle de Marjolaine à Coquilles
0 gouttes d’huile essentielle d’estragon
0 gouttes d’huile essentielle de Lavande Fine
0 gouttes d’huile végétale de Noisette
Bouchez (clic !), homogénéisez puis étiquetez votre flacon. Votre synergie est prête !
MODE D’UTILISATION
Appliquer 1 goutte du mélange sur le plexus solaire et 2 gouttes sur la plante des pieds (1 goutte par pied) le soir avant de dormir.
Renouvelez l’application pendant 2 à 3 semaines si nécessaire.
UTILISATEURS AUTORISÉS
OUI. Les adultes, les adolescents, les enfants de + de 3 ans.
NON. Les femmes enceintes et allaitantes, les enfants de - de 3 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
Une consultation médicale est nécessaire pour les personnes épileptiques ou asthmatiques.
Avant toute utilisation, il est fortement conseillé d’effectuer un test de tolérance cutanée ou un test allergique avec la synergie. Pour ce faire, verser une goutte du mélange dans le creux du coude.
Ces précautions sont applicables conformément aux conditions d’emploi et de dosage citées plus haut. En cas d’incertitude, veuillez entrer dans notre forum et espace de discussion et y posez toutes les questions. Consultez votre médecin.
L’huile essentielle de cyprès de Provence est la plus indiquée pour soulager les fuites urinaires. Elle possède des propriétés vasoconstrictrices, astringentes. Elle tient un rôle de rééquilibrage du système nerveux qui agit sur les muscles du sphincter. Le contrôle de la vessie, contraction et relâchement, permet de ce fait la rétention ou la libération d’urine.
De plus l’huile de cyprès de Provence possède une action tonique, antitussive et antispasmodique pour améliorer les infections respiratoires et la fatigue musculaire qui sont des facteurs de risque d’une continence urinaire.
L’huile essentielle de Marjolaine à coquilles a une propriété calmante du système nerveux. La situation de stress favorise les fuites urinaires. Pour en venir à bout, l’huile de Marjolaine à coquilles agit pour réguler les troubles physiologiques et nerveux. Cette action entraîne nécessairement une détente et un fonctionnement musculaire normal.
La prise de poids constitue un facteur de risque important pour les personnes qui souffrent de fuite urinaire. L’huile essentielle d’estragon réduit l’envie de manger, car elle calme la sensation de faim. Elle possède également des propriétés antispasmodique et antistress pour compléter l’action de l’huile essentielle marjolaine à coquilles.
L’huile essentielle de lavande fine complète l’action régulatrice de l’huile essentielle de cyprès de Provence. Elle agit sur les neurotransmetteurs pour permettre aux muscles du sphincter de contracter normalement. L’huile de lavande fine agit en aval alors que le cyprès agit à l’intérieur des muscles du sphincter en amont. Cette interaction entraine une activité de contraction et de relâchement des muscles de manière contrôlable et maitrisée.
L’huile végétale de noisette tient le rôle de vecteur d’huiles essentielles. En effet, elle facilite le passage de la synergie profondément dans l’organisme. Elle est connue également pour ses propriétés nourrissantes et adoucissantes pour les peaux.
Il existe cinq types de fuites urinaires :
Cette forme apparait d’habitude après un effort physique soutenu. Elle est provoquée par la hausse de la pression subie au niveau de l’abdomen. Elle touche majoritairement les femmes. L’incontinence d’effort est très fréquente puisqu’elle concerne plus de 7 personnes sur 10.
Cette forme est caractérisée par une perte de contrôle du système d’évacuation et provoque chez l’individu des envies pressantes et irrésistibles impossibles à contrôler.
Il s’agit d’une forme rare qui combine les deux premières formes.
D’autres formes aussi sont établies en fonction d’autres paramètres :
Cette forme survient lors d’un trop-plein de la vessie. L’urine s’évacue de façon incontrôlable due à un éventuel obstacle à la vidange. Elle concerne généralement les hommes en raison d’un trouble de la prostate.
L’incontinence fonctionnelle résulte d’un trouble physique ou mental (accidents, AVC, traumatismes…). En effet ce trouble empêche le patient d’aller aux toilettes à temps.
Il s’agit ici d’une perte totale du contrôle de la vessie. L’urine s’évacue automatiquement et en permanence.
Pour comprendre l’apparition de la fuite urinaire, il est nécessaire de connaître le mécanisme de fonctionnement de l’appareil sphinctérien. Ce dernier régule le fonctionnement de la vessie concernant l’évacuation urinaire.
En effet, le sphincter, un petit muscle de forme ronde localisé autour d’un conduit naturel de la vessie a pour rôle de retenir ou de lâcher les urines. Au niveau de la vessie, le sphincter est composé de deux éléments musculaires commandés par des dispositifs nerveux séparés différents. Le premier élément est contrôlable par la volonté d’un individu tandis que le deuxième fonctionne de manière autonome.
Normalement, les deux composantes musculaires du sphincter s’activent simultanément et harmonieusement. Quand l’une des composantes se contracte, l’autre relâche et inversement.
Le dysfonctionnement de ce mécanisme entraîne les fuites d’urine.
Un autre schéma peut aussi être considéré, le trouble qui se situe sur le plancher pelvien. En effet les muscles du périnée s’altèrent et provoquent l’incontinence urinaire. Ce trouble est dû également à un problème de commande nerveuse qui agit sur les muscles et sur le détrusor (muscle situé sur la paroi de la vessie).
Les causes immédiates de l’incontinence urinaire sont soit le dysfonctionnement musculaire du sphincter soit le relâchement musculaire ou un affaiblissement des muscles du périnée.
Les facteurs de risque qui sont liés à ces causes sont :
Si la perte involontaire d’urine survient sans qu’il s’agisse d’une miction inconsciente, alors il s’agit du seul symptôme de l’incontinence urinaire.
La fuite urinaire survient lors d’un effort prononcé comme la toux, le rire, l’éternuement.
Elle peut aussi se manifester involontairement lors d’une envie pressante au moment du besoin.
Théoriquement, il n’existe pas de complications possibles d’une fuite urinaire sauf s’il est associé à une maladie sous-jacente. Dans ce cas, le traitement concerne la maladie et non l’incontinence urinaire.
Pour l’évolution, c’est par la fréquence de fuites urinaires qu’on peut la constater.
En attendant la synergie aux huiles essentielles, voici des solutions provisoires avec des plantes et des tisanes :
Le massage peut également constituer une alternative pour booster les muscles et rétablir le fonctionnement musculaire et neurologie musculaire. C’est une solution idéale pour atténuer la souffrance causée par l’incontinence urinaire :
Quand une personne souffre d’incontinence urinaire, le plus important c’est d’éviter les aliments et les boissons qui irritent la vessie. Ils sont cités dans le paragraphe plus haut. Par contre, il faut privilégier les aliments fibreux dans l’alimentation ce sont :
Toutes les activités physiques qui permettent une rééducation et des exercices du plancher pelvien favorisant la puissance musculaire et l’électrostimulation fonctionnelle sont acceptables :
Exercice 1 : prendre conscience du périnée : en position de coucher sur le dos, avec les genoux remontés et légèrement écartés. Il faut essayer de contracter le bas du ventre et le vagin pendant environ cinq secondes suivies d’un temps de relâchement de dix secondes. Il faut respirer calmement et profondément. Effectuer 3 séries de dix contractions tous les jours.
Exercice 2 : contracter le périnée : même configuration que dans l’exercice 1 mais avec les genoux et jambes serrés, bras allongé le long du corps en position de détente. Faire en sorte que les pieds soient bien collés au sol. Il faut ensuite contracter le périnée pendant dix secondes et relâcher pendant le même laps de temps. Attention, pas de rétention de respiration.
Exercice 3 : exercice plus poussé : en position allongée sur le dos, genoux fléchis. Les pieds doivent être collés et à plat au sol. L’exercice consiste à faire une inspiration très profonde au nez et souffler en faisant en même temps la contraction du périnée. Puis, garder la respiration en apnée pendant cinq secondes. Respirer ensuite pour remonter l’air du ventre vers la poitrine. Logiquement, le ventre se creuse et la poitrine prend du volume.
Exercice 4 : effectuer un demi-pont dix fois de suite : inspiration par le nez et expiration par la bouche. Coucher sur le dos, faire contracter le périnée, tout en maintenant serrer les fesses ensuite faire un demi-pont en basculant le bassin vers le haut. Ensuite lever les fesses doucement pendant dix secondes. Servir des pieds et des omoplates comme appui. Relâcher doucement en faisant descendre les fesses pendant 30 secondes.
Exercice 5 : la technique de l’ascenseur : il s’agit d’une contraction du périnée avec la précédente configuration. Mais il faut procéder comme suit, la première contraction se fait en une seconde puis et un temps de relâchement d’une seconde, la seconde contraction se fait en deux secondes puis un relâchement de deux secondes et ainsi de suite jusqu’à 5 ou six séries.
Pratiquement, il n’existe pratiquement aucune trace de l’incontinence urinaire dans la littérature médicale ni dans les archives scientifiques. L’une des raisons est peut-être qu’elle est longtemps confondue à l’énurésie nocturne.
De l’antiquité à nos jours, on observe différents remèdes traditionnels contre la fuite urinaire nocturne qui évoluent et changent sur différentes époques. Il est certain que ces méthodes ancestrales sont utilisées pour guérir toutes formes d’incontinence urinaire.
Le papyrus Ebers, daté approximativement vers l’an 1 500 ans av. J.-C., découvert en Égypte en parle et offre le premier remède médical à base de plante de roseau.